Je peux vous aider ?

L’ensemble des déchèteries du Siredom continuent à accueillir les usagers et les professionnels pendant cette nouvelle phase de confinement. 

Il n’y a pour l’instant aucun changement dans les horaires et les jours d’ouverture.

Il est nécessaire de se munir de sa carte d’accès et de son attestation de déplacement dérogatoire, accessible sur le site du ministère l’intérieur.

Il vous faut cocher la septième case de votre attestation : « Convocation judiciaire ou administrative et pour se rendre dans un service public »

▶️  Retrouvez tous les horaires

▶️  Important : les déchèteries d’Etampes et Sainte-Geneviève-des-Bois sont actuellement fermées pour travaux.

▶️  Merci d’appliquer strictement les consignes ci-dessous lors de votre passage.

A partir du mercredi 14 octobre 2020, la déchèterie seine-et-marnaise de Noisy-sur-Ecole dédiée aux déchets végétaux ouvrira une heure plus tôt le mercredi, soit les horaires suivants :

Mercredi : 9h à 12h et 13h à 18h

Elle est également ouverte :

Le samedi de 9h à 12h et de 13h à 18h,

Le dimanche et les jours fériés de 9h à 12h.

Pour s’y rendre

Important : à partir du 15 octobre, comme les autres déchèteries du réseau Siredom, passage aux horaires d’hiver, soit une fermeture à 17h au lieu de 18h en semaine.

Retrouvez toutes les informations sur les horaires de notre réseau.

 

En 2019, le Siredom signait avec la Semardel une délégation de service public (DSP) pour une durée de 18 ans. Cette délégation a pour objectif de garantir aux établissements publics de coopération intercommunale (EPCIs) adhérentes à notre syndicat des coûts de traitement compétitifs.

 

Des travaux pour environ 35 M d’€ seront engagés durant les 2 premières années afin :

• d’augmenter la capacité de traitement de l’usine de 220 000t à 240 000t et donc de produire plus d’énergie renouvelable avec un impact environnemental réduit.
• de réduire les rejets d’oxyde d’azote à 70 mg/Nm3 soit 10 mg en dessous de la norme la plus restrictive,
• de modifier le traitement des fumées pour économiser 35 000 m3 d’eaux par an,
• de construire un espace pédagogique pour sensibiliser le public aux enjeux du traitement des déchets.

 

Cette vidéo présente les premiers travaux engagés depuis le 1er janvier 2020.

 

Lors du comité syndical d’installation du 30 septembre 2020, Olivier Thomas, a été élu président du Siredom.

Lors de la séance publique du premier comité syndical de la mandature, l’assemblée délibérante a élu après 3 tours le nouveau président du Siredom :
Olivier Thomas.

La séance a été ensuite suspendue pour laisser le temps au nouveau président de constituer son équipe et d’étudier l’ensemble des dossiers avant leur mise au vote.

Olivier Thomas maire de la commune de Marcoussis (9 000 habitants) depuis 2003, élu de la communauté de communes de Paris Saclay et conseiller régional.

Après avoir salué le travail accompli par Xavier Dugoin, le nouveau président du Siredom a remercié l’assemblée pour la confiance qu’elle lui a adressée.

Olivier Thomas souhaite mettre en place une équipe plurielle qui travaillera dans la transparence afin de relever les défis du Siredom. Il veut ainsi redresser les comptes du syndicat et que ce dernier soit au service d’abord et surtout des habitants.

Son engagement, mettre en place une gestion saine et rigoureuse, réduire la quantité de déchets à la source et lutter contre les déchets sauvages.

Nous vous donnons rendez-vous mercredi 20 octobre pour l’élection des vice-présidents.

Cécille Villatte a rejoint le Siredom le 15 septembre 2020. Elle occupe le poste de gestionnaire payes carrière.

Comment se déroule votre travail au quotidien ?

Philippe : Le matin, nous avons un circuit qui nous est communiqué par François Ducet, responsable d’exploitation et Jean-Marc Lambert, Directeur de la collecte en zone sud, en fonction des remontées des communes. Puis nous allons sur chaque site qui nous a été signalé. Nous faisons une moyenne de 150 km par jour. Parfois jusqu’à 250, avec 20 à 25 communes visitées. Nous ramassons les emballages autour des bornes, quand il arrive que celles-ci soient saturées, mais aussi du bois, de
la ferraille etc. On collecte ces déchets dans le camion et suivant la nature du déchet, nous l’apportons en centre de tri des déchets services techniques de Vert-le-Grand ou en déchèterie.

Nous effectuons également l’entretien des points de collecte, nettoyage et réparation. Nous faisons beaucoup de petite mécanique.

Judicaël : Notamment le remplacement des champignons : les systèmes de préhension qui permettent que le prestataire accroche les bornes avec le bras mécanique.

Philippe : Il n’est pas rare que ces équipements soient cassés lors de la collecte. Il faut donc que l’on démonte le carter, il y a des chaines avec des goupilles. Et puis on change les trappes, on remplace les étiquettes etc. En plus de la collecte, les petites réparations représentent une grande partie de notre travail. Donc la finalité de nos missions, c’est que les usagers bénéficient d’un point de collecte propre, et que les bornes enterrées ou aériennes fonctionnent correctement.

Qu’est-ce qui complique votre tâche ?

Judicaël : Nous avons beaucoup de gros cartons posés à côté des bornes. Les usagers pourraient les déchirer pour les faire entrer dans la borne ou bien les apporter en déchèterie. Et puis, bien sûr, faire un meilleur tri. Car nous récupérons parfois des ordures ménagères dans les emballages. Ça, ça ne devrait vraiment pas arriver.
Philippe : Nous retrouvons parfois des encombrants aussi : matelas, machine à laver etc. En général le prestataire les ramasse.

Mais quand ce n’est pas le cas, nous nous en occupons. Physiquement, le travail est assez exigeant, car on peut se retrouver face à de gros dépôts de verre compliqués à charger.

Judicaël : Il nous est même arrivé d’être confronté à des dépôts de 500 bouteilles en verres sur une seule borne. Pour peu qu’elles ne soient pas en sacs, cela prend beaucoup de temps à ramasser et on est obligé de se plier le dos…

Qu’appréciez-vous dans votre travail ?

Philippe : Nous avons des consignes claires, mais après nous sommes autonomes. A titre personnel, j’apprécie aussi de pouvoir varier le ramassage avec la petite mécanique.

Judicaël : Ce sentiment d’autonomie et de liberté, c’est vraiment appréciable.

La prestation de collecte des encombrants en porte à porte évolue sur les 37 communes du Pays de Limours, du Dourdannais en Hurepoix et de l’Etampois Sud Essonne. Pour les autres communes du territoire, merci de contacter votre collectivité compétente.

Les nouveautés : 

• Le tarif est fixé à 38 € par enlèvement

• La limite de dépôts est de 2m3

• Un nouveau numéro pour faire vos demandes d’enlèvement : le 09 78 08 24 25.

Laissez vos coordonnées téléphoniques sur le répondeur, vous serez recontactés pour convenir d’un rendez-vous.

La prestation est gratuite une fois dans l’année pour les personnes de plus de 70 ans et pour les personnes handicapées.

 

Ayez le réflexe déchèterie : un réseau des 27 sites vous est accessible. Consulter notre carte ainsi que les conditions d’accès.

A compter du lundi 15 juin, les éco-centres de Vigneux-sur-Seine et Athis-Mons réouvrent et l’entrée dans les éco-centres se fera aux conditions et horaires habituels :

Liste des 22 éco-centres concernés :
Amponville, Athis-Mons, Ballancourt-sur-Essonne, Corbeil-Essonnes, Egly, Epinay-sur-Orge, Etréchy, Lardy, Le-Coudray-Montceaux, Milly-la-Forêt, Moigny-sur-Ecole, Montgeron, Morangis, Noisy-sur-Ecole, Nozay, Ris-Orangis, Saclas, Saint-Germain-Lès-Arpajon, Saint-Michel-sur-Orge, Saint-Pierre-du-Perray, Vert-le-Grand et Vigneux-sur-Seine.

Seuls les éco-centres situés sur les communes d’Etampes et de Sainte-Geneviève-des-Bois restent fermés pour cause de travaux.

Afin de compenser la fermeture de l’éco-centre de Sainte-Geneviève-des-Bois, l’éco-centre de Saint-Michel-sur-Orge maintiendra l’ouverture du mercredi avec un accueil du lundi au vendredi de 10h-12h & 13h-18h, le samedi de 9h-12h & 13h-18h et le dimanche de 9h à 12h.

La crise sanitaire n’étant pas pour autant terminée, certaines dispositions restent valables pour garantir la plus grande protection possible des usagers et des agents :

Le port du masque est recommandé ;
Le nombre de véhicules dans les éco-centres sera limité selon la taille de l’éco-centre
Merci de préparer votre venue en triant préalablement vos déchets par catégorie, vous ne perdrez pas de temps sur place et aiderez à fluidifier le trafic.

Nos agents sont là pour vous accompagner, protégez-les en vous protégeant et en respectant les consignes et les gestes barrières. En aucun cas, les agents ne manipuleront les déchets apportés par les usagers. Merci de votre compréhension et prenez soin de vous et de vos proches.

Consultez les horaires des éco-centres.

Lakhdar est agent valoriste en déchèterie depuis 12 ans. Précédemment, il exerçait dans domaine de la collecte et du recyclage des déchets au sein du groupe Semardel. Tout d’abord gardien « volant » sur plusieurs sites, il est depuis 2018 affecté au nouvel éco-centre de Montgeron. 

Il nous confie le défi qu’a représenté pour lui la réouverture des éco-centres, sa riche expérience du métier et son goût pour l’accueil des usagers. Entrevue.

Comment s’est déroulée la réouverture des éco-centres après ces longues semaines de fermeture ?

J’ai repris le travail le 20 avril pour participer à la réouverture des déchèteries aux entreprises. On travaille avec ces entreprises toute l’année et la réouverture était vitale pour qu’elles reprennent leur activité. Puis, à partir du 11 mai, on a ouvert un maximum de sites.

Habituellement, cette période est déjà chargée grâce aux « nettoyages de printemps » et à l’apport des végétaux. Mais une augmentation de la fréquentation et des apports à ce niveau-là, nous n’avions jamais connu ça ! Pendant le confinement, de nombreux foyers ont fait des travaux, du tri et du jardinage et on a eu une véritable vague d’apports. Il a donc fallu dimensionner notre gestion des flux à 200% d’une exploitation normale tout en appliquant les gestes barrières. 

Heureusement nos prestataires se sont adaptés en augmentant leurs moyens et le Siredom a étendu les horaires d’ouverture de plusieurs sites, comme celui de Montgeron ouvert 7 jours sur 7. Mais cela n’a pas pu empêcher d’avoir parfois de longues files d’attente. Afin de respecter les normes de sécurité, nous avons dû parfois demander aux usagers de différer leurs apports en produits dangereux car nous n’avions plus assez de place pour les réceptionner. Nous comprenons que certains usagers aient été mécontents, mais malgré la situation exceptionnelle, nous avons privilégié la sécurité. 

L’éco-centre de Montgeron fait partie des nouvelles déchèteries du Siredom. Quelle était l’ambition initiale pour ce site ? 

Il s’agissait d’en faire un lieu agréable, où les gens seraient heureux de venir, et qui ne ressemblerait pas à une décharge. Le pari est réussi car le site a été vite apprécié et est bien connu. C’est une déchèterie 2.0 permettant les manœuvres pour les remorques, facilitant le déchargement des usagers en les rapprochant du quai. Cela en fait une déchèterie très sûre. 

Vous avez accueilli un stagiaire dans le cadre du partenariat « avec Biorythme ». Comment cela s’est passé ?

Pour moi c’est très bénéfique. C’est plaisant et valorisant de former des gens, de faire partager son métier et son expérience. Cela prend du temps car le métier est très vaste et ne se limite pas à dire aux usagers : « mettez vos déchets ici et c’est bon ». Ils viennent de la réinsertion et il faut une motivation et une assiduité de leur part. Par exemple, nous n’avons pas le droit au retard ou à des absences répétées comme agent valoriste. Ça nous demande d’avoir auprès d’eux une approche sur le métier, sur la manière d’être et sur le travail en général. 

Vous ferez partie du jury pour l’attribution du « Certificat de Compétences Professionnelles » ?

Nous serons trois agents valoristes et un responsable d’exploitation. Le 8 juillet à Stains, nous aurons une formation sur la notation et l’évaluation. Puis l’examen se passera chez nous et sera adapté aux règles spécifiques qui s’appliquent sur le réseau du Siredom et à notre règlement intérieur.

Qu’appréciez-vous dans votre travail, et à quels enjeux pensez-vous qu’il correspond ?

Pour moi, en premier lieu, c’est le rapport humain que j’apprécie et que je préfère. On rencontre tous types de personnes : avocats, médecins, retraités, chômeurs, ouvriers, jeunes, moins jeunes… Ça ne se limite pas aux professionnels. 

Pour ce qui est des enjeux, il y a d’abord le coût de traitement des déchets, plus élevé en cas d’enfouissement. Il y a une grande diversité de déchets acceptés sur nos sites, et c’est impressionnant de voir toutes les formes de valorisation possibles : faire de l’électricité à partir de peinture, récupérer le bois d’une armoire via les éco-organismes comme Eco-mobilier, récupérer les matières précieuses des D3E, faire du compost à partir de déchets verts qui est ensuite donné à nos usagers, du remblai avec des gravats etc. Ce qui a changé ces dernières années, c’est que l’on essaye de limiter au maximum le déchet non valorisable. 

Et puis il y a l’aspect environnemental. La pollution est un vrai problème, qu’elle soit chimique, sonore, ou visuelle. Par exemple, auparavant les projecteurs du site de Montgeron étaient allumés la nuit ce qui perturbait les oiseaux. Il faut penser à l’effet papillon. Si nous ne trions pas, et si les gens ne sont pas accompagnés à faire ce tri, on se retrouve avec des produits dangereux dans les ordures ménagères. Il faut donc que l’on donne envie aux gens d’effectuer ce tri, et que, pour eux, cela devienne un réflexe. Si on arrive à ce stade, on évite que les déchets finissent n’importe où.

Avec la nouvelle génération on sent qu’elle a le goût du tri, qu’elle a envie de protéger la planète, de revaloriser et de réduire ses déchets. Plus globalement, les gens veulent de plus en plus savoir ce que leurs déchets deviennent, et ils ne sont pas avares en question. Cela nous donne l’occasion d’expliquer leur devenir, nous valorise et donne du sens à notre travail.

Comment voyez-vous le futur des déchèteries ? 

Les déchèteries sont en constante évolution. Peut-être qu’à l’avenir elles seront associées sur un même site à des recycleries.

A partir du 1er juin 2020, débuteront les nouveaux marchés de collecte des bornes et plateformes d’apport volontaire « Verre » et « Emballages et Papiers ». Mieux dimensionnés et fournissant plus de moyens, ces marchés permettront une collecte plus performante et efficace.

 

2 zones : 2 marchés

Pour la collecte des bornes et plateformes, le territoire du siredom est divisé en 2 : zone Nord et Zone Sud.

2 ZONES

Zone Nord

1/3 de la superficie et 2/3 des habitants

1125 bornes

Zone Sud

2/3 de la superficie et 1/3 des habitants

472 bornes

EPCI Concernés

CA Communauté Paris Saclay

CA Coeur d’Essonne Agglomération

EPT Grand Orly Seine Bièvre

CA Sénart Val d’Yerres Val de Seine

CA Grand Paris Sud Seine Essonne Sénart

CC du Val d’Essonne

CC entre Juine et Renarde

CA de l’Etampois Sud Essonne

SEDRE de la region d’Etampes

SIRTOM Sud-Francilien

SMICTOM de la region de Fontainebleau

Titulaire du marché

Les moyens des marchés

  • 8 camions tourneront quotidiennement sur le territoire du Siredom. 2 camions de réserve seront également disponibles en cas de besoin.
  • Pour prémunir les débordements, des sondes de détection de remplissage seront opérationnelles au 1er septembre 2020.
  • Un système de navigation embarquée localisera en temps réel le camion pour mieux suivre sa tournée
  • Une patrouille sur chaque zone nettoiera également les abords des plateformes grâce à un véhicule dédié.
  • • A partir du 1er janvier 2021, des camions neufs utiliseront un système de pesée embarquée pour connaître précisément les tonnages collectés